Au cours des dernières années, le nombre de partenariats locaux entre particuliers a augmenté. Un nouveau type d'échanges économiques se répand indépendamment des circuits classiques. Quelques bons exemples de cela sont l'epicerie locale, les circuits courts, les potagers en self-service, les nouvelles initiatives coopératives, etc.
Ces liens interpersonnels ont pris une nouvelle dimension grâce à l'utilisation des technologies numériques. Les plateformes Internet vous mettent en relation avec un particulier qui vous propose les produits ou services que vous recherchez. Tout cela se passe en dehors des circuits commerciaux habituels, grâce aux liens nombreux forgés sur le Web.
Peut-être que nous vivons une nouvelle révolution industrielle ici ...
Avec ces échanges entre pairs, nous entrons dans une économie de partage.
Ces plates-formes utilisent la puissance des technologies numériques pour générer des réponses d'individus à d'autres individus. Ils se concentrent sur l'échange dans l'intérêt des partenaires eux-mêmes, sans qu'aucun d'entre eux ne gagne davantage.
Ils sont à l'écoute du monde actuel et renforcent le tissu social. Ils développent ainsi la volonté de travailler ensemble à partir des coopératives du passé. Pensez à Boeren & Buren, Repair Cafés, De Kringwinkel, potagers collectifs ... Tout le monde en profite, car les nouveaux marchés de vente répondent à l'offre qualité ou prix.
La position adoptée ici est que tout le monde gagne. Ceux qui offrent le bien ou le service trouveront de nouvelles débouchées. Quiconque cherche quelque chose verra ses options décupler et la plateforme elle-même se développera également. La recherche d'un équilibre des bénéfices et d'une juste répartition de la valeur ajoutée est à la base de ces échanges.
Il s'agit véritablement d'une nouvelle économie émergeant selon un modèle de collaboration peer-to-peer, avec ou sans échange d'argent. En créant un espace pour l'individu, elle remet en cause l'économie libérale qui ne recherche que le profit.
L'économie du partage repose sur trois principes:
1. L'utilisation a priorité sur la propriété.
Pourquoi tout le monde a besoin de sa propre voiture si elle est laissée sur un parking ? Il est moins cher, plus écologique et plus relaxant (pas de taxes, d'entretien ...) de partager le même véhicule. Les voitures partagées et le covoiturage illustrent cette utilisation.
Ces habitudes montrent que la propriété devient moins importante. Ils garantissent une réduction de la consommation. Cela créera une économie plus sociale et qui n'aura plus de propriété personnelle à seule fin.
2. Le partage est plus efficace que de le garder pour vous.
Deux en savent plus qu’un, dit le dicton. À la fois intellectuellement et pratiquement, cela semble être vrai à maintes reprises.
En partageant ce que vous avez, vous réduisez la consommation et contribuez à une gestion des ressources plus économique et respectueuse de l'environnement. Cela crée un nouveau comportement de consommation.
3. Il est possible de construire des relations même économiques sur la confiance.
Vous vous engagez parce que vous croyez que les produits ou services offerts peuvent être fiables. Vous supposez donc qu'il existe des relations entre des personnes qui ne sont pas des prédateurs et qui ne recherchent pas de profit. Si vous choisissez cette voie, vous stimulerez et renforcerez la confiance mutuelle dans la communauté. Cela crée des partenariats qui profitent à tous, mais surtout aux plus faibles.
L'économie du partage ouvre de nouvelles perspectives qui annoncent un monde plus respectueux des personnes et de la planète.
L'économie du partage présente également plusieurs aspects intéressants.
- Elle évite un certain nombre d'intermédiaires. L'une de ses forces réside précisément dans la communication mutuelle entre fournisseur et client.
- Il est facilement accessible, rapide et efficace. Souvent, quelques clics suffisent pour offrir ou obtenir ce que vous voulez. Le gain de temps est coûteux.
- Elle répond à une nouvelle proximité initiée par Internet.
L'économie du partage couvre aujourd'hui tous les secteurs.
1. Finances
Ces plateformes permettent des prêts entre particuliers (peer-to-peer). Ils établissent des liens entre les individus qui veulent investir leur argent et ceux qui veulent l'emprunter. Cela ne passe pas par les banques. Cela évite les coûts et les pertes liés à leur fonctionnement. C'est ce qu'on appelle le secteur du financement de la coopération.
En Belgique, mozzeno.com est la première plateforme de prêt personnel à établir des contacts indirects entre investisseurs privés et emprunteurs privés. La stabilité est l'un des avantages de ce nouveau système.